Cuatro días antes de su boda, Julia recibe una llamada del secretario personal de Anthony Walsh, su padre. Walsh es un brillante hombre de negocios, pero siempre ha sido para Julia un padre ausente, y ahora llevan más de un año sin verse. Como Julia imaginaba, su padre no podrá asistir a la boda. Pero esta vez tiene una excusa incontestable: su padre ha muerto.
Edición | Editorial | Páginas | ISBN | Observaciones |
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2010 | Booket, Planeta, Barcelona |
346 |
978-84-08-09403-6 |
Traducción de Isabel González-Gallarza |
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Marc Levy a écrit Toutes les
Marc Levy a écrit Toutes les choses qu’on ne s’est pas dites, qui s’adresse à un public de femmes: c’est toujours une bonne idée que d’offrir au public feminin ce qui déclanche son affectivité.
Un père, Anthony Walsh, absent pendant l'adolescence de sa fille, revient, et précisement, quand la jeune fille est devenue une femme adulte. Quand Julie n'a plus besoin de lui, il reapparaît et veut réorganise sa vie: Anthony l'éloigne de l'homme avec qui elle était sur le point de se marier, Adam, et lui permet de rencontrer à nouveau le premier grand amour de son adolescence, Thomas que Julie croyait mort.
Thomas est un jeune Allemand de la Republique Démocratique Allemande (RDA) au moment de la chute du mur de Berlin, et dont elle est tombée éperdument amoureuse. Son père l'arrache de ses bras cars elle n'a pas ancors dix-huit ans. Thomas est devenu un reporter photographe de renommée internationale. Mais le plus important c’est le chantage émotionnel au quel l’auteur soumis le lecteur ou la lectrice.
Il semble que l'auteur s'est proposé de créer deux personnalités, celle-là du père et celle-là du grand premier amour, calquées: la fille, qui manque son père et du quel elle ne sait pas d’être aimée ou détestée, récupère d'un trait de plume le père absent et le fiancé disparu, disons, dans un combat. Et voilà que tous les deux désirent surtout que Julie soit heureuse.
Qu'est-ce que peut désirer en plus une femme? Peut-être une amie fidèle? Non, puisque Julie en a une. Une ou un ami? Même le personnage en personne ne le sait pas. Le personnage se presente lui même, comme une veuve, folle: Stanley, homosexuel. C’est la mode d'inclure ce type de personnage qui apporte une note d'humour d'aujourd'hui. Et qui offre de plus la possibilité d'un hermaphrodisme psychologique: la femme trouve l'amitié d’une autre femme, et en même temps, “il ou elle” peut apporter le point de vue masculin, pour réussir. Tant mieux pour Julie, si on peut compter sur des conseils doublement rassurants.
Qu'est-ce qu’on pourrait aussi désirer? Tous nous le savons. Qu’à ceux qui perdent de façon inattendue un être aimé ou détesté, soient accordés quelques jours en plus, pour qu’ils se disent ce qu'ils ne se sont dit jamais et qu’ils puissent atteindre ainsi la paix. Avec l’accomplissement de ce désir, besoin palpitant à certains occasions, l'auteur atteint l’objectif dans son roman. Pour rendre la tromperie crédible il recourt aux possibilités de la science-fiction.
La technique narrative est légère, facile et elle soutient, l'attention du lecteur, on dirait plustôt des lectrices. Au final, il convient se demander si le lecteur n'a pas subi la même manipulation "paternelle" que Julie, la protagoniste de l'histoire. Le fait que la tonalité du portable de Julie soit la chanson “I Will Survive” semble ironique. L’auteur utilise le monologue intérieur pour faire connaître au lecteur le passé. Il fait aussi une incursion dans le genre épistolaire.
Pour finir, il manifeste de l’indefférence en matière religieuse chez la majorité des personnages, bien qu’il écrive, noire sur blanc, que la mère de Julie est athée. À certains moments, Marc Levi fait référence à l’expression “aller au ciel”, bien qu’il n’explique de quel type de ciel il s’agi Nous supposons qu’il se réfère à la croyance catholique, même si Levi ne se prive pas de caricaturer le prêtre, par exemple.
Chantaje emocional. El autor ha escrito esta obra dedicada al público femenino: yo conozco que es lo que mueve tu afectividad y eso es lo que te doy.
Un padre, Anthony Walsh, que se ha mantenido ausente en la evolución adolescente de su hija. Y de repente, cuando la mujer madura en la que se ha convertido Julia, ya no le necesita, aparece y reorganiza su vida: le aleja del hombre con el que estaba a punto de contraer matrimonio, Adam, y le facilita el reencuentro con el gran primer amor de su adolescencia, Tomas, al que por cierto, Julia creía muerto. Tomas, un joven alemán de la RDA, al que Julia conoció coincidiendo con la caída del muro de Berlín, del que se enamoró perdidamente y de cuyos brazos su padre la arrancó gracias a que aún no había cumplido los 18 años, se ha convertido en un reportero fotográfico de fama internacional. Pero eso no es lo esencial.
Parece que el autor se ha propuesto crear dos personalidades, la del padre y la del gran primer amor, calcadas: la hija que echa de menos a su padre, a quien no tiene demasiado claro si ama o si odia, recupera de un plumazo al padre ausente y al novio desaparecido "en combate". Y resulta que ambos sólo ambicionan que Julia sea feliz. ¿Qué más puede desear una mujer?
¿Tal vez una amiga confidente? Pues la tiene. O debería decir lo tiene. Ni siquiera el propio personaje lo tiene muy claro. Se refiere a él mismo como viuda, loca, etc. Stanley, homosexual. Está de moda incluir este tipo de personajes que aportan una nota de humor muy "de hoy". Y que además ofrecen la posibilidad de un hermafrodismo psicológico: la mujer encuentra la amistad de "otra mujer" que además puede aportar el punto de vista masculino para mayor éxito de los consejos con los que intenta ayudar, en este caso, a Julia.
¿Qué otro deseo podría ambicionarse? Ya sé. Que aquellos que pierden inesperadamente a un ser querido u odiado, les sean concedidos unos días para decirse lo que nunca se dijeron y alcancen así la paz. Con el cumplimento de este deseo, palpitante necesidad en algunas ocasiones, el autor arranca su novela. Para hacer creíble su falacia recurre a las posibilidades de la ciencia-ficción.
La técnica narrativa es aceptable, ágil y mantiene la atención del lector, mejor de las lectoras. Al final, conviene reflexionar si el lector no ha sufrido la misma manipulación "paterna" que la protagonista de la historia, Julia. Tiene su gracia que el tono del móvil de Julia sea la canción I Will Survive.
Utiliza el monólogo interior para poner al tanto del pasado, al lector. También hace alguna incursión en el género epistolar. Manifiesta indiferentismo religioso en la mayoría de sus personajes aunque deja bien claro que la madre de Julia fue atea. Mientras tanto en algunos momentos se refiere a "ir al cielo", aunque no deja claro de qué tipo de cielo se trata. Suponemos que se refiere a creencias católicas, si bien no se priva de caricaturizar al clero, como de pasada.